La Nasa confirme la présence de glace à la surface de la Lune
Il s'agit de la première preuve irréfutable de la présence de glace en surface du satellite. Cette eau gelée pourrait être exploitée dans le futur par des spationautes.
Cela pourrait représenter une nouvelle avancée dans la conquête spatiale. Les scientifiques de la Nasa ont confirmé, mardi 21 août, la présence d'eau glacée en surface sur la Lune. Ils savaient déjà qu'il y avait beaucoup d'eau sur la Lune, notamment en sous-sol. Mais cette nouvelle observation permet d'imaginer la possibilité de rendre disponible cette glace pour de futurs astronautes.
Publiée en détails dans la revue scientifique américaine PNAS, cette découverte s'ajoute à plusieurs études passées sur la présence d'eau sur la Lune. La glace se trouve aux pôles nord et sud du satellite naturel de la Terre, dans des cratères où les rayons du soleil ne pénètrent pas. La température n'y dépasse jamais les -150 °C.
Prochaine étape : envoyer des robots
"Avec suffisamment de glace à la surface, sur quelques millimètres, l'eau pourrait peut-être devenir une ressource pour les futures expéditions d'exploration ou de séjour sur la Lune, potentiellement plus facile d'accès que l'eau détectée sous la surface lunaire", avance la Nasa, l'Agence spatiale américaine. Les chercheurs ont obtenu la preuve grâce à un instrument envoyé en 2008 à bord d'une sonde indienne, qui a mesuré directement la façon dont les molécules de glace absorbaient la lumière infrarouge.
"C'est la première fois que des scientifiques obtiennent une preuve irréfutable de la présence d'eau glacée à la surface", affirme l'auteur principal, Shuai Li, de l'Institut de géophysique et de planétologie d'Hawaï (Etats-Unis). Selon lui, la seule manière de savoir si cette eau est exploitable pour l'homme est d'envoyer des robots afin de prélever des échantillons. La Nasa a comme projet de renvoyer des humains sur la Lune, pour la première fois depuis décembre 1972.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.