Cet article date de plus de neuf ans.

Des scientifiques découvrent par hasard quatre volcans sous-marins au large de Sydney

Datant probablement de 50 millions d'années, les volcans sont situés à 4 900 mètres de profondeur, ce qui explique qu'ils n'aient jusqu'alors pas été observés. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un groupe de volcans submergés a été repéré, par hasard, à environ 250 kilomètres au large de Sydney (Australie), indiquent des scientifiques, le 13 juillet 2015. (GOOGLE MAPS)

Ils cherchaient des gîtes larvaires de homards, ils ont découvert tout autre chose. Un groupe de volcans submergés a été repéré, par hasard, à environ 250 kilomètres au large de Sydney (Australie), indiquent des scientifiques, lundi 13 juillet.

Une vue des quatre volcans sous-marins découverts au large de Sydney (Australie), diffusée par l'Université nationale australienne, le 13 juillet 2015. (MNF / AUSTRALIAN NATIONAL UNIVERSITY)

Répartis sur une vingtaine de kilomètres, ces volcans reconstituent une sorte de "lucarne sur le sous-sol" du fond marin, selon Richard Arculus, vulcanologue de l'Université nationale d'Australie (en anglais). Leur découverte devrait permettre aux scientifiques de mieux comprendre la séparation de la Nouvelle-Zélande d'avec le socle continental australien il y a des dizaines de millions d'années.

Ils vont maintenant aider les scientifiques à orienter leurs futures explorations pour percer les secrets de la croûte terrestre

Richard Arculus, vulcanologue de l'Université nationale d'Australie

 

A 4 900 mètres de profondeur

Datant probablement de 50 millions d'années, les volcans sont situés à 4 900 mètres de profondeur, ce qui explique qu'ils n'aient pas été observés jusqu'à présent. Ils ont été débusqués par l'Investigator, un navire scientifique australien, équipé d'un sonar, qui permet de cartographier le fond marin à cette profondeur. Ce projet est mené par une équipe de 28 scientifiques, de plusieurs universités australiennes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.