Une entreprise japonaise perd le contact avec l'engin qu'elle voulait poser sur la Lune
Le programme Hakuto-R visait la Lune, mais a-t-il réussi ? La start-up japonaise ispace a annoncé avoir perdu le contact avec l'engin qu'elle tentait de faire alunir, mardi 25 avril, alors qu'elle tentait de devenir la première entreprise privée à réussir cette manœuvre périlleuse. "Nous avons perdu la communication donc nous devons considérer que nous n'avons pas pu achever l'atterrissage sur la surface de la Lune", a reconnu le dirigeant d'ispace, Takeshi Hakamada.
"Nos ingénieurs vont continuer d'analyser la situation", a-t-il ajouté, promettant de donner davantage d'informations dès que possible et que son entreprise continuerait ses "efforts pour de futures missions".
Seuls trois pays ont réussi un alunissage
L'alunisseur du programme Hakuto-R était depuis un mois en orbite à quelque 100 kilomètres au-dessus de la Lune. La liaison avec lui a été perdue environ une heure après le début de sa descente vers la surface lunaire. Il transportait plusieurs petits véhicules, dont un modèle miniature développé par l'Agence spatiale japonaise en collaboration avec le fabricant de jouets Takara Tomy et un rover construit par les Emirats arabes unis. Il aurait été le premier engin issu du monde arabe à alunir et aurait été piloté par des scientifiques françaises.
Jusqu'ici, seuls les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont réussi à faire atterrir des robots sur la Lune. Une sonde indienne s'était écrasée en 2019, tout comme celle de l'organisation israélienne SpaceIL la même année. Deux autres entreprises, les sociétés américaines Astrobotic et Intuitive Machines, devraient faire décoller plus tard en 2023 d'autres engins destinés à la surface lunaire.
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