H7N9, la nouvelle grippe qui fait trembler l'Asie
Six morts, quatorze contaminations
humaines : alors que l'Organisation mondiale de la santé écartait mercredi le
risque d'une pandémie, les autorités chinoises s'inquiètent. La souche H7N9 de la grippe aviaire,
qui ne s'était jusque-là pas transmise à l'homme, a récemment infecté au moins
14 personnes dans l'est de la Chine, faisant six morts au total dont quatre à
Shanghai.
La capitale économique du pays a donc
décidé ce vendredi de fermer temporairement les marchés aux volailles vivantes. Autre mesure radicale : l'abattage de 20.000 volatiles. Les rues aux alentours des marchés sont inacessibles et vaporisées de désinfectant. Les
autorités tentent ainsi d'enrayer la propagation du virus H7N9
de la grippe aviaire.
"Cette mesure est prise dans un objectif de protection de la santé publique" (Xu Wei, porte-parole de la municipalité)
Dans un communiqué
diffusé sur son site internet, le ministère chinois de la Santé annonce un
renforcement "de la direction chargée de la lutte contre le virus (...)
ainsi que de la coordination et du déploiement du système sanitaire national dans
son ensemble ".
En 2003, Pékin a été
accusé d'avoir cherché à dissimuler l'épidémie de syndrome respiratoire aigu
sévère (Sras) qui a coûté la vie à 10% environ des 8.000 malades recensés à
travers le monde. Les autorités sanitaires américaines ont de leur côté indiqué
jeudi suivre de près la situation sur ces cas de grippe aviaire provoqués par
le H7N9 en Chine.
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