Les Français à l'assaut des nouvelles extensions web
C'est sans doute l'une des évolutions majeures du marketing sur Internet. Elle doit permettre à des entreprises, des organisations ou des collectivités d'avoir leur propre extension internet, à la place d'un trop simple .fr ou .com.
Les entreprises ne s'y sont pas trompées : sur les 54 dossiers déposés, une trentaine vient du privé. Avec en tête L'Oréal, qui aimerait mettre la main sur 14 extensions rappelant directement ses produits : .loreal bien sûr, mais aussi .kerastase, .garnier, .lancome... Le groupe a également demandé les extensions, plus génériques, .beauty ou .hair. Airbus, ClubMed, Leclerc, Hermès ou Total font aussi partie des candidats pour obtenir leur propre extension.
De .paris à .corsica, en passant par .aquitaine
Cinq dossiers proviennent de collectivités locales : si la Bretagne revendique le .bzh, les Corses réclament logiquement le .corsica ; l'Aquitaine et l'Alsace souhaitent obtenir l'extension du même nom. Enfin, la capitale espère inciter les internautes à visiter .paris.
Évidemment toutes ces candidatures coûtent cher : pour la seule inscription, il fallait débourser 138.000 euros environ, sans compter les frais pour monter un dossier très technique (100.000 euros minimum). Ce n'est pas pour rien que le secteur du luxe est l'un des plus présents sur ce nouveau créneau marketing.
Une fois validées, les premières extensions personnalisées apparaitront début 2013.
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