Silvio Berlusconi annonce sa candidature aux prochaines élections législatives italiennes
"Nous avons cherché un leader mais nous ne l'avons pas trouvé. J'entre en scène pour gagner", a-t-il dit à des journalistes, filmé par sa chaîne de télévision TGCOM24, au camp d'entraînement du Milan AC.
ITALIE - Silvio Berlusconi a annoncé, samedi 8 décembre, sa candidature aux prochaines élections législatives italiennes. "Nous avons cherché un leader mais nous ne l'avons pas trouvé. J'entre en scène pour gagner", a déclaré le fondateur et président du parti Le peuple de la liberté (PdL), de centre-droit. "C'est avec tristesse que je retourne à la vie publique", a-t-il dit à des journalistes, filmé par sa chaîne de télévision TGCOM24, au camp d'entraînement du Milan AC. "Et je le fais une nouvelle fois par sens des responsabilités", a-t-il ajouté.
L'ancien président du Conseil pense que la prochaine élection lui sera favorable, selon Le Corriere della Sera (lien en italien).
Mario Monti mis en difficulté
Peu avant, le PdL a annoncé la fin de son soutien au gouvernement technique à la tête de l'Italie depuis novembre 2011. Un retrait qui met en difficulté Mario Monti, déjà très impopulaire dans son pays, puisqu'il ne peut gouverner sans l'appui simultané du PdL, du parti démocrate et des centristes de l'UDC. Silvio Berlusconi a toutefois précisé qu'il voterait le prochain budget présenté par Mario Monti.
Les prochaines législatives devraient se tenir le 10 mars mais la fin du soutien du PdL au gouvernement Monti pourrait conduire le président italien Giorgio Napolitano à convoquer les électeurs plus tôt.
Silvio Berlusconi a également annoncé une réunion dimanche de son parti de centre droit, Peuple de la Liberté (PdL), ainsi que des contacts avec son ex-allié populiste, La Ligue du Nord. Il espère "arriver à une décision qui puisse nous permettre de voter ensemble pour le même candidat".
Fin du suspense
Le Cavaliere, 76 ans, n'a cessé ces dernières semaines de laisser planer le doute sur son éventuel retour sur la scène politique. Il avait annoncé fin octobre qu'il renonçait à se présenter au poste de chef du gouvernement, avant d'affirmer quelques jours plus tard qu'il comptait rester en politique.
Mercredi, il avait déjà laissé entrevoir son retour. Il avait affirmé être "assailli de demandes des siens pour revenir au premier plan", ajoutant vouloir sauver une "Italie au bord du précipice", minée par le chômage et l'alourdissement de la fiscalité.
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