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Procès Bygmalion : Jean-François Copé a été entendu par le tribunal judiciaire de Paris

L'ancien secrétaire général de l'UMP affirme qu'il n'était pas au courant du système de fausses factures qu'aurait mis en place Nicolas Sarkzoy pour dissimuler le dépassement de ses dépenses de campagne.

Article rédigé par Mathilde Lemaire
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean-François Copé, maire "Les Républicains" de Meaux sur franceinfo le 14 septembre 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Jean-François Copé a été entendu vers 17h ce mercredi 9 juin devant le tribunal judiciaire de Paris à l'occasion de l'affaire Bygmalion, autour des dépenses excessives de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Pas une journée sans que son nom ne soit évoqué dans ce tribunal, Jean-François Copé était très attendu. Mais il ne vient que comme témoin, ayant bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire Bygmalion, contrairement à Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat doit être entendu mardi prochain, poursuivi pour financement illégal de campagne.

Jean-François Copé plaide l'ignorance

Jean-François Copé est serein d'après son avocat, lui qui a toujours soutenu qu'à son poste de secrétaire général de l'UMP, il ignorait tout du système de fausses factures mis en place pour maquiller le dépassement des dépenses de la campagne présidentielle. "Si je l'avais su, dans la minute j'aurais interdit ces pratiques", a-t-il affirmé. Si cela n'est pas crédible selon certains prévenus, il n'empêche que l'enquête n'a pas permis de prouver que Jean-François Copé avait été informé de la fraude.

Derrière la bataille juridique, il y a évidemment le différend politique entre les deux camps Copé et Sarkozy. Le tribunal vient justement d'entendre un témoin de l'autre camp, Franck Louvrier, parmi les plus proches de Nicolas Sarkozy, son conseiller communication à l'Elysée. "Il y a des règles à respecter, une campagne ne doit pas s'emballer", dit-il à la barre, se mettant bien à distance des faits reprochés aux prévenus. Neuf ans après, l'animosité reste très vive.

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