: Vidéo "J’étais face à un élève (…) et il me dit : "Hitler, il n’a pas fini son travail‘“, témoigne Noémie Madar, présidente de l’UEJF
En 2018, elle répondait à Brut. Deux ans plus tard, le constat n'a pas vraiment changé et selon elle, la lutte contre l'antisémitisme et le racisme n'a pas suffisamment progressé.
Élue présidente de l'UEJF (Union des étudiants juifs de France) le 16 juin 2019, Noémie Madar fait aujourd'hui de la lutte contre l'antisémitisme et le racisme son cheval de bataille. Et elle estime qu'il y a "encore du travail". "C'est pas possible qu'aujourd'hui un musulman puisse être attaqué parce qu'il est musulman, un juif parce que juif", s'indigne-t-elle. C'est en 2006, après l'assassinat de Ilan Halimi, que Noémie Madar a voulu s'engager. Aujourd'hui, elle veut combattre les préjugés qui, selon elle, "tuent".
Noémie Madar constate que le nombre d'étudiants juifs qui cachent leur identité ne baisse pas. "Je pense que ça s'est ancré de plus en plus ces derniers mois", souffle-t-elle. Noémie Madar remarque aussi que lorsqu'elle dénonce un antisémite, elle est ensuite victime d'une "vague de messages haineux".
Selon la présidente de l'UEJF, il est important de "combattre ensemble", "pas uniquement le combat des juifs ou des musulmans ou des homosexuels", conclut-elle.
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