Après la tuerie de Toulouse, recueillement et marche silencieuse à Paris
Ils étaient entre 5.000 et 8.000, selon les différentes estimations. Les participants à la marche silencieuse en hommage
aux victimes de la fusillade de Toulouse formaient un cortège serré, ponctué de
drapeaux français et israéliens, de pancartes. "En France, on tue des juifs, des
noirs et des arabes", pouvait-on lire sur une banderole. "Il faudrait
arrêter de dresser les Français les uns contre les autres ", a commenté
Fodé Sylla, ancien président de SOS racisme.
Le Bureau national de
vigilance contre l'antisémitisme, le MRAP et la Ligue des droits de l'homme appelaient
à participer à cette marche. Les socialistes Manuel Valls, Harlem Desir et
Bertrand Delanoë, ainsi que Bernard-Henry Levy s’y sont associés. Jean-Luc Mélenchon
a rejoint le cortège mais il a été hué.
Joly traitée d’antisémite,
Sarkozy applaudi
Davantage de
responsables politiques ont participé à une cérémonie à la synagogue Nazareth, dans
le IIIe arrondissement de Paris. La police a compté plusieurs milliers de
fidèles à l'extérieur du bâtiment, faute d’avoir pu y rentrer. Des psaumes ont
été lus pendant cet office dédié à toutes les victimes du terrorisme.
Etaient présents Nicolas
Sarkozy, François Fillon, les ministres Valérie Pécresse, François Baroin, Eric
Besson et Xavier Bertrand. Côté socialiste, autour de François Hollande, Ségolène
Royal, Pierre Moscovici, Martine Aubry et Harlem Désir.
Tous
n’ont pas reçu exactement le même accueil : Eva Joly a été la cible de quolibets, huées et injures, jusqu'à se faire traiter d'"antisémite".
A son départ, Nicolas Sarkozy a été salué par quelques applaudissements.
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