Discrimination capillaire : la proposition de loi sur le sujet "n'est pas nécessairement un progrès", estime une juriste

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Discrimination capillaire : la proposition de loi sur le sujet "n'est pas nécessairement un progrès", estime une juriste V2
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
France Télévisions
franceinfo
Alors que l'Assemblée nationale a adopté, jeudi 28 mars, une proposition de loi destinée à sanctionner la "discrimination capillaire", Sophie Latraverse, juriste spécialisée dans la lutte contre les discriminations, livre son analyse dans le 19/20 info.

Contraindre un ou une salariée à opérer un changement capillaire pourrait bientôt être puni par la loi. Une proposition de loi destinée à sanctionner la "discrimination capillaire" a été votée jeudi 28 mars par les députés, malgré certaines réserves. Pour Sophie Latraverse, juriste spécialisée dans la lutte contre les discriminations, ce texte "n'est pas nécessairement un progrès". "En ce qui concerne la coiffure, tout le sujet est celui de la capacité d'un employeur à imposer des codes à ses employés", estime-t-elle dans le 19/20 info.

"Au lieu d'apprendre à utiliser la loi, [la France] multiplie les critères"

"Qu'on mette dans la loi quoi que ce soit, la subjectivité de l'entre-soi dans un endroit fermé, on ne pourra jamais le surpasser en multipliant le nombre de critères", avance Sophie Latraverse, alors que la France en prévoit 26 au total. "Au lieu d'apprendre à utiliser la loi, [la France] multiplie les critères", regrette-t-elle

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.