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Fusillades à Nîmes : les habitants pas convaincus par les renforts policiers

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Fusillades à Nîmes : les habitants pas convaincus par les renforts policiers
Fusillades à Nîmes : les habitants pas convaincus par les renforts policiers Fusillades à Nîmes : les habitants pas convaincus par les renforts policiers (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - T. Cuny, C. Blondiaux, N. Dahan, A. Guiraud, E. Bonnot, L. Barbier
France Télévisions
Le ministère de l'Intérieur a envoyé à Nîmes, dans le quartier Pissevin, une unité de CRS chargée de contenir le trafic de drogue et protéger la population. Mais les habitants sont sceptiques quant à l'efficacité de ce dispositif.

Au cœur du quartier Pissevin à Nîmes (Gard), où un enfant et un jeune homme de 18 ans ont été tués par arme à feu dans la semaine, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a rencontré durant quelques minutes la famille du jeune Fayed. Il a profité de ce déplacement pour annoncer des renforts policiers. Une unité de CRS sera présente jusqu'à la fin de l'année. Cette semaine, la CRS-8 a été déployée en urgence. Dès le lendemain, les trafiquants avaient repris leur trafic.

32 personnes tuées à Marseille dans des règlements de compte en 2023

Les moyens policiers supplémentaires ne convainquent pas les habitants de la cité. "Ça ne va pas changer grand-chose", pensait un homme avant la venue du ministre. "On vit dans le stress. Nos enfants ne sortent plus. On a peur pour nos enfants. Je veux que ce soit plus strict", témoignait de son côté une femme. À Marseille (Bouches-du-Rhône), où les problématiques sont proches, le sentiment est similaire. La CRS-8, censée offrir de la sécurité à la population, est repartie six jours après son arrivée, laissant derrière elle un sentiment amer aux associations de quartier. Depuis le début de l'année, 32 personnes ont été tuées à Marseille dans des règlements de compte.

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