Prégabaline : la nouvelle "drogue du pauvre" prend de l’ampleur
Sur un rond-point de Marseille (Bouches-du-Rhône), des vendeurs à la sauvette proposent aux passants des cigarettes de contrebandes mais aussi un médicament en toute illégalité : le lyrica. Cela coûte deux euros le comprimé. Un tarif qui lui vaut son surnom de "drogue du pauvre". Lyrica est le nom commercial de la prégabaline, un psychotrope prescrit pour traiter l’épilepsie ou les troubles anxieux. Depuis quelques années, il est utilisé comme une drogue, un usage détourné qui s’avère être dangereux.
Un risque de dépendance
"La posologie est à 25mg, là les personnes l’utilisent à 300mg donc c’est une forte dose (...). La prise de ce médicament expose les personnes à un danger réel de mort", affirme le Dr Saïd Ouichou. En France, le trafic de prégabaline s’étend, notamment dans les grandes villes comme Toulouse (Haute-Garonne). Les policiers multiplient les saisies lors de leurs interventions. Le médicament présente aussi un risque de dépendance.
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