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Trafic de drogue : "On devrait aujourd'hui taper beaucoup plus durement l'argent et les biens des gros trafiquants", estime Marion Maréchal (Reconquête !)

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Trafic de drogue : "On devrait aujourd'hui taper beaucoup plus durement l'argent et les biens des gros trafiquants", estime Marion Maréchal (Reconquête !)
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Marion Maréchal, vice-présidente exécutive de Reconquête ! et tête de liste du parti aux Européennes de 2024, était l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 12 septembre.

Une jeune femme, Socayna, est décédée à la suite de tirs près d'un point de deal à Marseille (Bouches-du-Rhône). Que ferait Reconquête ! pour lutter contre le trafic de drogue s'ils arrivaient au pouvoir ? "Nous ne sommes peut-être pas encore au niveau de l'Amérique latine, mais nous en prenons manifestement la trajectoire. [...] On devrait aujourd'hui taper beaucoup plus durement l'argent et les biens des gros trafiquants, sur le modèle adapté des lois antimafias italiennes. Nous avons aussi besoin d'avoir un travail international qui n'est pas aujourd'hui à la hauteur", explique Marion Maréchal, vice-présidente exécutive de Reconquête !, invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 12 septembre.

Immigration : "Il y a eu un octroi de la nationalité complètement abusif ces dernières années"

La tête de liste du parti aux Européennes de 2024 déplore aussi le manque de places en prison et la politique du juge d'application des peines. "Il y a aujourd'hui la question du poids de l'immigration dans le développement de la criminalité", précise-t-elle.

Sur les émeutes, Marion Maréchal cite un rapport de la préfecture de police, qui indiquerait, selon elle, qu'une majorité des incriminés sont de nationalité française, mais issus de l'immigration maghrébine ou subsaharienne pour l'essentiel d'entre eux. "Il y a eu un octroi de la nationalité complètement abusif ces dernières années, qui veut dire qu'aujourd'hui, y compris des personnes qui ont la nationalité française, en réalité, y compris parfois depuis deux ou trois générations ne sont pas des personnes de cœur intégrées, assimilées de fait. Il y a même un phénomène de désassimilation", indique-t-elle.

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