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Course à pied : quand les femmes n'avaient pas le droit de courir

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Course à pied : quand les femmes n'avaient pas le droit de courir
Course à pied : quand les femmes n'avaient pas le droit de courir Course à pied : quand les femmes n'avaient pas le droit de courir
Article rédigé par franceinfo
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C'est en 1972 que les femmes ont été autorisées à participer à des courses sur route, grâce à Kathrine Switzer. Les explications de France 3.

Il y a 50 ans, les femmes n'avaient pas le droit de courir. La New-Yorkaise Kathrine Switzer a été la pionnière de ce mouvement. En 1967, elle a 20 ans et est passionnée d'athlétisme. Problème, les femmes ne sont pas autorisées à participer à des courses sur route. Avril 1967, marathon de Boston, Kathrine Switzer s'inscrit à l'épreuve en cachant son prénom par précaution. Quand les organisateurs la voient, ils tentent de l'écarter. Heureusement, des coureurs s'interposent.

Une course 100% féminine

"J'étais vraiment effrayée", témoigne-t-elle aujourd'hui. Depuis, elle s'est transformée en passionaria de la course féminine, celle qui a brisé un tabou baskets aux pieds. Martine Ségalen est ethnologue et surtout marathonienne. "La course à pied, c'est un moment où on peut se parler. Dès qu'on a dominé le mouvement, on peut raconter sa vie et entre femmes, c'est important de partager cette sociabilité", explique-t-elle. Preuve de cet engouement, La Parisienne, plus grande épreuve de course 100% féminine. 
 

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