Journée internationale des droits des femmes : les salariées travaillent "gratuitement" depuis 15h40

Article rédigé par Camille Adaoust, Louis San, Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des manifestantes à Paris, le 8 mars 2018.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

C'est l'heure théorique à partir de laquelle les femmes travaillent "gratuitement", considérant qu'elles sont payées en moyenne 26% de moins que les hommes.

Ce qu'il faut savoir

Des milliers de personnes – femmes et hommes – sont invitées à manifester partout en France à partir de 15h40, vendredi 8 mars. C'est l'heure théorique à partir de laquelle les femmes travaillent "gratuitement", considérant qu'elles sont payées en moyenne 26% de moins que les hommes. Des rassemblements auront lieu à Paris, mais aussi Toulouse, Lyon et Marseille.

Plus d'un an après le choc #MeToo, et quelques semaines après les révélations sur "La Ligue du LOL", la question du sexisme, du harcèlement et des violences faites aux femmes est plus que jamais au cœur de la 42e Journée internationale des droits des femmes. Suivez cette journée en direct sur franceinfo.fr.

Une récompense de 100 000 euros. Le lauréat, qui peut aussi bien être une femme qu'un homme, n'a pas encore été annoncé. Le prix s'inscrit dans le cadre de la "diplomatie féministe" de la France, "contre les violences sexistes et sexuelles, l'excision, les mariages forcés, pour l'accès à l'éducation des filles et des garçons, pour l'émancipation économique des femmes", a annoncé Marlène Schiappa.

Les perceptions des inégalités de salaire très différentes. 56% des hommes, mais seulement 32% des femmes, pensent que ce problème s'est amélioré ces dernières années, selon un sondage Elabe.

Le prix Simone Veil remis à une militante camerounaise. La militante camerounaise contre les mariages forcés, Aissa Doumara Ngatansou, a reçu le premier prix Simone Veil de la République française, vendredi 8 mars. Cette récompense, remis par Emmanuel Macron, est décerné pour "des actions partout dans le monde en faveur des droits des femmes", a annoncé Marlène Schiappa.