Cours suspendus dans un lycée professionnel de Paris après des violences
Le premier fait de violence remonte à deux semaines. Le 10
septembre dernier, un élève au comportement inacceptable avait
refusé de sortir de la salle de cours avant de proférer des insultes et
des menaces. Il se jette
ensuite sur le proviseur adjoint, le cognant contre une armoire et
tentant de l'étrangler,
en pleine classe. Huit policiers avaient dû intervenir pour
parvenir à le maîtriser et à le faire sortir de l'établissement.
Deuxième
incident, quelques jours plus tard : un enseignant
a été menacé de mort par deux élèves. Les professeurs ont donc décidé
d'exercer à nouveau leur droit de
retrait.
Clélia Brunel est professeur de Lettres et
d'Histoire-Géographie à Théophile Gautier et membre du SNUEP FSU. Elle
l'affirme : "les conditions de sécurité ne sont pas réunies à ce jour
pour travailler correctement."
Les enseignants demandent plus de moyens
Ils demandent au rectorat le dédoublement
des heures dans les classes difficiles, des moyens de surveillance
supplémentaires, une infirmière à plein temps et le rétablissement du
poste de conseiller principal
d'éducation perdu l'an passé.
Une délégation du personnel a été reçue au rectorat vendredi mais
sans obtenir satisfaction sur l'ensemble des demandes.
Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a annoncé
mi-septembre
son intention de créer, dans "les semaines qui viennent" , une "délégation
ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les
violences en
milieu scolaire" .
Il y a une dizaine de jours, deux actes de
violences coup sur coup
avaient été relevés dans un collège de Bruxerolles,
près de Poitiers.
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