Harcèlement scolaire : "Je pense qu'on se trompe de regard, de cible", estime Hugo Martinez, président de l'association "HUGO !"

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Harcèlement scolaire : "Je pense qu'on se trompe de regard, de cible", estime Hugo Martinez, président de l'association "HUGO !"
Harcèlement scolaire : "Je pense qu'on se trompe de regard, de cible", estime Hugo Martinez, président de l'association "HUGO !" Harcèlement scolaire : "Je pense qu'on se trompe de regard, de cible", estime Hugo Martinez, président de l'association "HUGO !" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Le nouveau clip de prévention contre le harcèlement scolaire du gouvernement ne convainc pas Hugo Martinez, président de l'association de lutte contre le harcèlement scolaire, "HUGO !". Invité de franceinfo ce jeudi 7 novembre, le jeune homme estime que ces campagnes n'aident pas les parents des enfants concernés.

Le gouvernement lance une nouvelle campagne contre le harcèlement scolaire, en marge de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, jeudi 7 novembre. "À chaque fois, je pense qu'on se trompe de regard sur la question du harcèlement", estime à propos de cette nouvelle campagne, sur franceinfo ce jeudi, Hugo Martinez, président de l'association HUGO !, qui lutte contre le harcèlement scolaire.

"Cette campagne est complètement hors sujet"

"On se trompe aussi de cible", pointe Hugo Martinez, qui doute que beaucoup de jeunes soient interpellés par le clip de prévention. "Cette campagne est complètement hors sujet", ajoute le jeune militant, qui souligne que si le cyberharcèlement est à prendre en compte, ce n'est pas seul aspect du phénomène. "Le harcèlement c'est aussi de la violence physique [...], le jeune victime est tout seul", poursuit Hugo Martinez, qui estime que ces campagnes, centrées sur le numérique, "n'aident pas les parents à se rendre compte de la violence du harcèlement, on leur montre que ce n'est que sur les écrans". "Je crois qu'il faut, à un moment, leur montrer la réalité de la chose", conclut Hugo Martinez.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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