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Hollande veut 60% d'une classe d'âge dans l'enseignement supérieur

En visite à l'Université Paris Sud à Saclay (Essonne), le président de la République a présenté la stratégie du gouvernement pour l'enseignement supérieur. Dans un amphithéâtre, devant une centaine d'étudiants, il a fixé l'objectif d'amener 60% d'une classe d'âge au-delà du bac.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Illustration : François Hollande lors d'un disours au Forum Mondial des Convergences, 8 septembre 2015 © MaxPPP)

Pour François Hollande, "la France a besoin d'universités fortes, d'un système d'enseignement supérieur brillant". Il l'a affirmé dès le début de son discours tenu ce jeudi matin devant les étudiants de l'Université Paris Sud, à Saclay, à l'occasion de la rentrée universitaire. Le président de la République estime qu'il s'agit d'un "enjeu décisif dans le cadre de la mondialisation" .

Il a donc fixé l'objectif de "60% d'une classe d'âge" dans l'enseignement supérieur. Ce chiffre a été proposé le 8 septembre dernier, dans le rapport du comité StraNES (Stratégie nationale de l'enseignement supérieur) portant sur un horizon à dix ans. Et, pour l'actuel président de la République, cet objectif est réalisable puisque François Mitterrand "avait parlé de 80% d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat, [...] ça a pris dix ans mais ça s'est fait."

Pour la "sanctuarisation" du budget de l'enseignement supérieur

François Hollande a aussi souligné l'augmentation importante de la population étudiante ces dernières années. Cela représente environ 150.000 étudiants de plus en trois ans soit l'équivalent de "sept à huit universités supplémentaires"."Pour des raisons démographiques mais aussi de volonté politique", a-t-il expliqué.

Pour le chef de l'Etat, il est donc nécessaire que les ministres concernés prennent maintenant en compte les conclusions du rapport du comité StraNES pour en faire "la traduction dans une langue financière et administrative" , en s'engageant à la "sanctuarisation " du budget de l'enseignement supérieur. Autrement dit, pas question de réduire les dotations universités.

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