L'Etat cherche à encadrer les écoles hors contrat
L'État veut mieux encadrer les établissements qui proposent un enseignement alternatif ou religieux.
C'est un rendez-vous qu'Ibrahim Wane ne rate jamais. Chaque samedi, il arpente els allées d'un marché du Havre pour démarcher la communauté musulmane, et faire financer son projet d'école, de la petite section au CM2. Il souhaite ouvrir la première école privée musulmane en Normandie. Selon lui, "les écoles privées sont de plus en plus prisées par les familles, qui recherchent un enseignement de qualité pour les enfants, alors on s'est dit qu'il fallait suive cette mouvance-là".
Peu d'établissements musulmans
Les familles musulmanes veulent ainsi bénéficier d'un environnement éducatif de la même manière que pour les familles catholiques ou juives. En France, seule une quarantaine d'établissements hors contrat ont vu le jour ces dix dernières années. À Nanterre, les élèves font la prière une fois par jour, bénéficient d'une cantine halal, et ont un apprentissage obligatoire de l'arabe. Si les rapports de l'Éducation nationale ne montrent aucun risque de radicalisation dans ces écoles, ils montrent chez certaines quelques faiblesses pédagogiques.
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