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Enseignement supérieur privé : Martin Hirsch a envoyé une série de propositions au gouvernement, réclamant notamment plus de transparence

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Martin Hirsch souhaite ainsi qu'il n'y ait "pas de frais cachés, pas de mauvais résultats cachés, pas de pratique cachée" dans l'enseignement supérieur privé.

Martin Hirsch, vice-président exécutif de Galileo Global Education, un groupe spécialisé dans l'enseignement supérieur privé, a adressé, de son propre chef, une série de propositions afin d'améliorer l'enseignement supérieur privé en France. "Pour qu'il se développe, il faut qu'il soit irréprochable et donc bien régulé", souligne-t-il. L'an dernier, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCRF) a révélé que "plus de 30% des établissements privés supérieurs qu'elle avait contrôlés s'étaient avérés être en anomalie en matière de pratiques commerciales trompeuses en 2020".

Mardi 25 avril sur franceinfo, Martin Hirsch précise donc quelques unes de ses dix propositions mettant notamment l'accent sur la "transparence". L'ex-directeur général de l'AP-HP souhaite ainsi qu'il n'y ait "pas de frais cachés, pas de mauvais résultats cachés, pas de pratique cachée". L'enjeu est de permettre à tout étudiant qui souhaite intégrer un établissement de l'enseignement supérieur privé d'avoir accès avant même l'inscription aux "tarifs et aux résultats". "On ne peut pas faire rentrer dans une école un jeune étudiant en lui cachant qu'en alternance une fois sur quatre son contrat d'apprentissage sera rompu", explique par exemple le vice-président exécutif de Galileo Global Education. Martin Hirsch considère que c'est par ailleurs "aux autorités de régulation, en concertation avec les acteurs" de définir les "données à rendre publiques".

Noter ou donner des appréciations sur ses professeurs

"Le mot d’ordre, c'est ‘pas de tromperie sur la délivrance, sur ce qui contribue au bien commun", résume Martin Hirsch. Il plaide donc également pour la création de données sur le devenir des anciens étudiants de ces établissements privés. Il propose par exemple que des données soient établies afin de savoir "sur 1 000 étudiants, combien travaillent, combien ne travaillent pas et quel est leur niveau de travail". "La puissance publique dispose de la liste des étudiants et aussi de leur travail et leur salaire, on demande donc à l'autorité de régulation de connecter ces données", lance-t-il.  

Martin Hirsch souhaite aussi que les étudiants puissent "noter" ou donner "des appréciations sur leur établissement et sur leurs enseignants" à l'image de ce qui peut se faire outre Atlantique. Le vice-président exécutif de Galileo Global Education reconnaît cela dit que "la satisfaction n'est pas tout ce qui permet de mesurer la qualité d'un enseignement".

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