Numerus clausus : faut-il le supprimer ?
Chaque année, seulement 15 % des élèves en médecine réussissent le concours pour passer en deuxième année. Il existe un nombre de places limitées : un numerus clausus que le gouvernement pourrait bien supprimer.
Vieux de quarante-six ans, cauchemar des étudiants en médecine, le numerus clausus qui limite le nombre de reçus en deuxième année est-il en train de vivre ses derniers jours ? Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, la fin de ce système est en discussion au sein du gouvernement. Faut-il le réformer ? L'an dernier, 60 000 candidats étaient inscrits en première année, seuls 8 200 ont été reçus en deuxième année, à peine 15% des participants.
Deux options présentées
Un mode de sélection très décrié mais comment le remplacer ? Les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé planchent sur plusieurs options. La première : chaque université choisit librement de former autant de médecins qu'elle le souhaite. La deuxième : le concours est décalé à la fin de la troisième année. Les premiers effets de cette réforme se verraient seulement dans dix ans, le temps que dure la formation d'un médecin.
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