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Réforme de l’accès à l’université : les partiels organisés à Arcueil annulés après la mobilisation des manifestants

Les partiels organisés vendredi et samedi à Arcueil (Val-de-Marne) sont annulés après la mobilisation de plusieurs dizaines d’étudiants opposés à la réforme de l’accès à l’université. 

Article rédigé par franceinfo, Solenne Le Hen
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
 

Les partiels délocalisés de Nanterre à la Maison des examens à Arcueil, dans le Val-de-Marne, sont annulés vendredi 11 mai et samedi 12 mai. Depuis vendredi 7 heures, une centaine d'étudiants opposés à la réforme de l'accès à l'université étaient rassemblés ce matin devant le centre d'examens.

Le premier partiel destiné aux étudiants de Nanterre était une épreuve d'histoire du droit des étudiants en deuxième année de licence et il devait commencer à 9 heures. D'autres épreuves sont aussi organisées dans ce centre d'examens.

Les CRS ont utilisé des bombes lacrymogènes pour repousser les bloqueurs. Une partie des étudiants qui étaient venus passer leur partiel ont décidé de quitter les lieux, résignés et voyant que les partiels n'avaient pas débuté

Tensions et lacrymogènes  

Les opposants ont scandé "Pas de partiels sous présence policière" alors que plusieurs cars de CRS et des vigiles ont essayé de les repousser de la Maison des examens. L'atmosphère est tendue entre les manifestants et les 500 étudiants, dont la majorité veulent passer ces examens. La direction de l'université de Nanterre a délocalisé ses examens dans ce bâtiment d’Arcueil car l'université est bloquée depuis plusieurs semaines.

Une vingtaine de postiers de SUD PTT, une petite dizaine de cheminots de SUD Rail et quelques syndicalistes CGT de la société Géodis se sont joints au mouvement des étudiants à Arcueil. Le député de La France insoumise (LFI), Éric Coquerel, s'est également rendu sur place dans la matinée. Il a dénoncé un "gazage des étudiants" par les CRS. Méthode qualifiée de "réponse scandaleuse". Éric Coquerel précise qu'il a lui aussi reçu des gazs lacrymogènes lancés par les forces de l'ordre comme le montre cette photo postée par un autre député Insoumis.

La ministre de l'Éducation condamne

La ministre de l'Éducation, Frédérique Vidal, a dénoncé dans un tweet une action "inadmissible". 

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