Violences contre des étudiants grévistes à la Sorbonne : les six personnes interpellées ont été remises en liberté
Trois majeurs et trois mineurs ont été relâchés, en l'absence d'élément incriminant, quelques heures après leur placement en garde à vue, selon une source judiciaire.
Ils étaient accusés de violences à l'encontre d'étudiants opposés à la réforme de l'université, jeudi 10 mai, sur un site de l'université Paris-Sorbonne. Six personnes, interpellées et placées en garde à vue vendredi, ont été remises en liberté quelques heures plus tard, a annoncé une source judiciaire à franceinfo et à l'AFP.
Ces personnes – trois majeurs et trois mineurs – ont été relâchées, en l'absence d'élément incriminant, a précisé cette source. Elles avaient été placées en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations", "violences en réunion avec arme" et "vol en réunion".
Des étudiants "attaqués par une trentaine de militants d'extrême droite"
Des étudiants mobilisés contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), qui occupaient depuis une semaine le site Malesherbes de la Sorbonne, dans le 17e arrondissement de Paris, "ont été ce matin attaqués par une trentaine de militants d'extrême droite", avait dénoncé jeudi le syndicat étudiant de gauche Unef.
L'UNEF Sorbonne Université réagit à l'attaque d'un groupuscule fasciste dans leur université ⬇️ Malgré la répression des forces de l'ordres comme des groupes fascistes, on reste déterminé-e-s pic.twitter.com/JVhbktQFhA
— UNEF (@UNEF) May 11, 2018
"Alors que le site était bloqué, ils ont réussi à pénétrer dans les locaux, insultant les personnes qui s'y trouvaient et dérobant du matériel informatique et téléphonique, avait dénoncé auprès de l'AFP Maryam, présidente de l'Unef pour Paris 4. Ils ont également légèrement blessé à l'entrée du bâtiment une personne venue soutenir les étudiants grévistes."
Le site de Malesherbes a été évacué après les incidents. L'enquête a été confiée à la sûreté territoriale.
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