Plateforme Mon Master : les candidats sans proposition pourront "saisir le recteur" des académies, "la dernière chance", indique la FAGE
"On peut saisir le recteur de son académie pour se voir proposer des vœux, ça reste la dernière chance", a rappelé ce mardi sur franceinfo Miryam Bercher, vice-présidente et chargé des affaires académiques à la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE). À ce jour, 27 000 candidats sont toujours en attente d'une proposition d'affectation sur la plateforme unique "Mon Master", qui propose aux étudiants titulaires d'un bac 3 de candidater à un master.
L’absence de proposition "est forcément une inquiétude" pour les étudiants, admet Miryam Bercher. Mais elle rappelle que ceux qui resteront sans proposition après vendredi pourront saisir le rectorat : "Si on est éligible, si on a fait au minimum cinq vœux dans deux mentions différentes et qu'on a obtenu que des refus à l'issue de la procédure, on peut saisir le recteur de son académie pour se voir proposer des vœux parmi les places qui restent dans d'autres établissements, dans d'autres formations auxquelles on n'a pas candidaté", a-t-elle expliqué.
Huit vœux en moyenne par étudiant
145 000 candidats ont eu au moins une proposition d'admission sur cette plateforme lancée cette année pour la première fois. Les étudiants avaient fait en moyenne huit vœux non hiérarchisés. "Au niveau de la FAGE, on n’est pour la hiérarchisation. C'est préférable que les étudiants aient la possibilité de l'ensemble de ces choix jusqu'au bout de la procédure et qu'ils puissent choisir en fonction de ce qui lui est proposé", a-t-elle expliqué. Quinze vœux, "ça reste un nombre raisonnable", selon elle.
"Le temps nous dira si c'était trop ou pas. Mais pour les étudiants, ça reste quand même un chiffre qui est rassurant et qui leur permet de pouvoir candidater à plusieurs endroits et c'est ça le principal", a-t-elle expliqué.
Un système plutôt efficace malgré "plusieurs couacs"
Miryam Bercher tire un bilan plutôt positif même si elle admet une certaine "une complexité" et "plusieurs couacs techniques". De nombreuses formations n'ayant pas fait le plein, des universités organisent une phase complémentaire de manière indépendante, en dehors de la plateforme.
Par ailleurs, "tout n’est pas fait exactement de la même façon, notamment sur le principe du dossier unique", a-t-elle regretté. "Tous les établissements n'ont pas demandé les mêmes pièces et certains ont demandé plus aux étudiants, ce qui a créé de la confusion" , a-t-elle expliqué.
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