Écoles : la grogne des zones rurales
De nombreux parents d'élèves s'associent pour tenter de lutter contre la fermeture des classes dans les petites communes. Selon eux, ils sont victimes de l'ouverture d'autres classes et du dédoublement des CP en zones urbaines.
C'est une grogne qui n'a cessé de prendre de l'ampleur. Partout, les mêmes pancartes contre les fermetures de classes. À Gouy (Aisne), l'école pourrait perdre un poste d'enseignant sur les quatre dont elle dispose actuellement. Les parents ont décidé de se battre. "Notre école vaut le coup. On se dit que rien n'est joué. Nous résisterons", explique Sohpie Rekut, présidente de l'association des parents d'élèves.
Zones rurales contre zones urbaines
200 à 300 classes en zones rurales devraient disparaître à la rentrée prochaine. Des zones où la démographie est en baisse selon le ministère de l'Éducation. Mais les parents ont l'impression de faire les frais de l'ouverture des classes et des dédoublements de CP en zones urbaines. Pour eux c'est aussi une question de survie des territoires. "Si aujourd'hui on nous ferme une classe, on se dit que dans cinq ans, il n'y a plus d'école", estime une parente d'élève.
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