Cet article date de plus de cinq ans.

Jean-Michel Blanquer : les regroupements école-collège se feront "là où il y a un consensus local"

Le ministre de l'Éducation nationale était l'invité de France Inter jeudi. Il est revenu sur le projet de rassembler des écoles élémentaires et des collèges en manque d'effectifs.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Jean-Michel Blanquer, le 28 mars 2019 sur France Inter. (FRANCE INTER)

Invité jeudi 28 mars sur France Inter, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, a réaffirmé sa position sur le projet de regroupements école-collège, dans le cadre de son projet de loi "École de la confiance". Il assure que ces regroupements n'auront pas lieu partout. "C'est une possibilité, c'est juste un outil dans une boîte à outils, ça restera sûrement très minoritaire. Cette formule sera faite là où il y a un consensus local, là où les professeurs, la communauté éducative et les élus locaux auront envie de ça", a martelé le ministre.

Sauver les établissements en milieu rural

"Si vous écoutez les débats à l'Assemblée nationale, j'ai toujours dit ce que je viens de dire à l'instant, a-t-il poursuivi. Des voix essaient de faire croire qu'on allait faire cela partout de manière imposée. Certainement pas. Je suis le premier à ne pas désirer cela. Le but est parfois de créer des effets de masse critique en milieu rural pour sauver une école ou sauver un collège."

"J'ai dit que j'étais prêt à y ajouter au Sénat des éléments qui rassureront. Le but n'est évidemment pas d'affaiblir l'école primaire d'une quelconque manière. Je n'arrête pas de dire que ma priorité c'est l'école primaire", a ajouté le ministre.

Pour certains détracteurs, la réforme vise à supprimer les directeurs d'école : "Certainement pas, c'est tout le contraire", s'est défendu Jean-Michel Blanquer. "Mon but est de renforcer les directeurs d'école. Il y a plusieurs façons de le faire. Celle-ci en est une et il y en a évidemment d'autres. Si un directeur d'école, si une équipe plus le directeur n'en ont pas envie, ils ne le feront pas". Sur ces regroupements école-collège, il n y a pas de "souhait quantitatif". "Ce n'est pas la disposition la plus importante de cette loi".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.