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Personnel scolaire : la prime de la discorde

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Personnel scolaire : la prime de la discorde
Personnel scolaire : la prime de la discorde Personnel scolaire : la prime de la discorde (FRANCE 2)
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Dans les quartiers les plus défavorisés, les enseignants de maternelle, de primaire et de secondaire auront droit à un petit coup de pouce : on leur avait promis une prime de 3 000 euros nets. En réalité, ce sera 1 000 euros d'abord, et ensuite ?

Les professeurs ont repris le chemin de l'école, avec pour certains une ligne supplémentaire sur leur bulletin de paie. Cette année, le ministère de l'Education nationale va verser une prime de 1 000 euros nets aux personnels dans les établissements les plus difficiles, les REP +. Au total, ils seront 45 700 à en bénéficier, 41 000 professeurs, mais aussi personnels d'encadrement, et personnels administratifs, techniques ou médicaux. Mais les enseignants sont loin d'être tous satisfaits par cette prime : c'était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron.

En Seine-Saint-Denis, la moitié des jeunes enseignants restent moins de deux ans

À l'époque, il annonçait un montant trois fois supérieur. "Les enseignants du premier et du second degré, qui exercent en REP+ seront mieux accompagnés et recevront une prime annuelle supplémentaire de 3 000 euros nets". Les 2 000 euros restants seraient versés en 2019 et 2020. Mais désormais, le ministre de l'Éducation nationale pose une condition pour l'obtenir : le mérite. Mais comment le juger, et sur quels critères ? Face à ces questions, Jean-Michel Blanquer reste évasif : "Il y a du dialogue social, et précisément, ça va se définir dans ce dialogue social". Une prime qui a pour objectif de rendre les écoles prioritaires plus attractives. En Seine-Saint-Denis, la moitié des jeunes enseignants restent moins de deux ans dans le département.

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