Rythmes scolaires : Vincent Peillon promet des renforts à Aubervilliers

Des "renforts". C'est ce qu'a promis Vincent Peillon pour la mise en place de la semaine de 4,5 jours dans les écoles d'Aubervilliers. Deux établissements du primaire sur trois de cette ville de Seine-Saint-Denis étaient fermés ou fortement perturbés, jeudi 3 octobre, en raison d'une grève contre la réforme des rythmes scolaires.

La mairie et les grévistes ont annoncé en matinée un total de 21 établissements fermés, mais le rectorat précise que seules 13 écoles étaient closes "à 100%" et 8 "fortement perturbées". Au total, entre 72%, selon le rectorat, et 90%, selon les syndicats, des enseignants d'Aubervilliers ont fait grève. Ces derniers estiment que "les activités périscolaires ne se font pas dans des conditions satisfaisantes" et que les enfants sont "fatigués". 

Interrogé en marge d'un déplacement à Caen, le ministre de l'Education nationale estime que la "qualité des activités proposées" par le maire d'Aubervilliers n'est "pas en question". "C'est le nombre d'enfants qui sont venus s'inscrire" à ces activités périscolaires "qui déborde la capacité des services locaux", ajoute-t-il. Selon Vincent Peillon, "l'idée est bien que nous mobilisions tout ce dont nous disposons de moyens humains à l'Education nationale pour aider Aubervilliers à sortir de ce moment et à réussir la réforme des rythmes".