Sarkozy insiste sur sa différence avec Hollande au sujet du quotient familial
Il n’a pas prononcé le
nom de François Hollande. Nicolas Sarkozy n’en a pas moins mené une violente
charge contre le candidat socialiste à la présidentielle. Le président de la
République voit dans la proposition de réforme du quotient familial un "acharnement
à vouloir détruire ce qui fonctionne dans notre pays ", en l’occurrence la "politique
familiale qui permet aux femmes d’être libres d’avoir des enfants et de
continuer à travailler ".
A l’appui de sa
démonstration, il a assuré qu’en Allemagne, Angela Merkel envisageait de s’inspirer
de la politique familiale française.
"La famille, dernier
refuge de la douceur" - Nicolas Sarkozy
"Le principe du
quotient familial, ce n'est pas d'aider les familles les plus aisées comme je
l'entends dire , a précisé le président, mais c'est de considérer que ce qu'un ménage dépense pour ses
enfants participe aussi de la préparation de l'avenir du pays. Et c'est pour
cette simple raison qu'à revenu égal, les familles nombreuses doivent payer
moins d'impôt que les autres ".
François Hollande
propose d'abaisser le plafond du quotient familial pour les foyers les plus
aisés. Actuellement, chaque enfant à charge représente une demi-part
supplémentaire dans le calcul de l’impôt sur le revenu.
"La
famille est par excellence le lieu de la gratuité et du don, a continué Nicolas
Sarkozy. La famille échappe à l'obsession matérialiste de notre société. Nous
devons l'aider à garder ce caractère si particulier qui fait d'elle, peut-être,
le dernier refuge de l'intimité et, si j'osais le mot, de la douceur ".
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