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Témoignages Brevet 2023 : pour les collégiens, une épreuve qui n'apporte "pas forcément un stress", mais l'occasion "de se confronter à une épreuve nationale"

Après les oraux, près de 860 000 élèves de 3e passent lundi et mardi les épreuves écrites du diplôme national du brevet. Entre décontraction et pression parentale, des adolescents parisiens racontent comment ils se sont préparés.
Article rédigé par Noémie Bonnin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Des élèves de 3e passent une épreuve du brevet dans un collège de Brunstatt-Didenheim (Haut-Rhin), le 1er juillet 2019. (DAREK SZUSTER / MAXPPP)

Le brevet, cela fait un moment que les élèves du collège Paul Verlaine, dans le 12e arrondissement de Paris, l’ont en tête."On nous en parle vraiment depuis la sixième et cette année, on nous a vraiment donné une pression plus importante, témoigne Cléo. Le premier jour, par exemple, la première chose qu'on nous dit, c'est : 'La troisième, c'est une année importante parce qu'à la fin, il y a le brevet'".

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Son ami Robin entame les épreuves sans trop de stress. Les révisions, il n’y a pas passé beaucoup de temps. "Non, pas vraiment", avoue le collégien. Ceci étant dit, le brevet représente quand même quelque chose, dans sa vie d’adolescent : "C'est le premier examen. Donc, en fait, ce ne sont pas tellement les épreuves en elles-mêmes, mais c'est aussi le contexte qui apporte, pas forcément un stress, mais c'est la première fois qu'on fait ce genre d'épreuve où il faut apporter sa carte d'identité, tout ça...".

"Heureusement, j'ai ma mère pour y penser à ma place. Je vais être honnête, j'ai un peu la tête en l'air parfois".

Robin, élève de 3e

à franceinfo

Quelque 860 000 collégiens passent lundi 26 et mardi 27 juin les épreuves écrites du diplôme national du brevet (DNB). Dans ce collège parisien, ils sont 138 élèves de 3e à bûcher lundi sur les épreuves de français et de maths puis mardi sur celles d'histoire-géographie. L’établissement se transforme en centre d’examen, les autres classes, 6e, 5e, 4e n’ont pas cours.

Même si la décontraction affichée est de mise, l’examen reste important pour Alassane, 15 ans : "Oui, ça l'est, notamment pour ma mère. Pour moi, ça lui permet de montrer que je n'ai pas rien foutu à l'école, que je peux être sérieux dans les moments où il faut être sérieux. Elle ne m'a pas dit grand-chose, mais elle espère juste que je vais l'avoir. Et si je pouvais l'avoir avec une mention, ce sera encore mieux".

"Une gestion particulière des émotions"

Avec un oral, passé ces dernières semaines, ces quatre épreuves écrites comptent pour la moitié du résultat, le contrôle continu complète la note finale. "Le brevet, c'est d'abord se confronter à une épreuve nationale que tous les élèves vont passer sur l'ensemble du territoire, défend Audrey Montchatre, la principale du collège Paul Verlaine. Cette gestion, évidemment, a été préparée avec des épreuves blanches, donc ils ont déjà effectué l'exercice. Mais ça reste effectivement une performance avec une gestion des émotions particulière que nous allons accompagner au mieux dans l'établissement".

L’an dernier, 87,5% des candidats avaient décroché leur brevet sur l’ensemble de la France.

Brevet des collèges : le reportage de Noémie Bonnin

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