Transition écologique : la ministre de l’Enseignement supérieur veut former tous les étudiants d’ici 2025
À l'avenir, le suivi de "cette formation" sera indispensable pour pouvoir être "diplômé de licence, de BTS ou encore d'un Bachelor universitaire de technologie", indique le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé jeudi 20 octobre qu'"au plus tard en 2025, chaque étudiant de l’enseignement supérieur public et privé", quelle que soit sa filière d’études, se verra proposer "un socle de connaissances et de compétences globales et pluridisciplinaires" sur la transition écologique.
Le suivi de "cette formation" sera indispensable pour pouvoir être "diplômé de licence, de BTS ou encore de BUT" (Bachelor universitaire de technologie), précise la ministre depuis l’université de Bordeaux, dans son discours de clôture d’un séminaire sur le sujet.
"Une formation certifiante à la transition écologique" en 2023
Le format de ces modules consacrés à la transition écologique n’est pas encore établi. "Chaque établissement d’enseignement supérieur pourra bâtir son offre de formation", en se basant sur "un cahier des charges proposé en 2023", explique Sylvie Retailleau. Le cahier des charges sera établi lors d’ateliers réunissant responsables d’universités, enseignants, référents "Développement durable", étudiants et associations.
Les nouvelles enseignantes et enseignants se verront aussi proposer à partir de 2023, "une formation certifiante à la transition écologique" afin d’intégrer ces enjeux dans leurs cours. Les professeurs déjà en poste auront accès à des modules de formation continue.
Ces annonces font suite à la remise, en février 2022, à l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, d’un rapport d’un groupe d’experts sur le sujet, co-présidé notamment par le climatologue Jean Jouzel. Elles font suite également aux discours d’étudiants, se définissant comme "bifurqueurs", de l’école d’ingénieurs AgroParisTech, au printemps 2022, dans lesquels ils ont remis en cause le contenu de leurs formations, pas assez écologiques selon eux.
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