Un ancien maître d'internat du collège-lycée Stanislas jugé pour violences contre six élèves

L'homme conteste les accusations de "viol et agression sexuelles" et de "violences", mais concède une "attitude autoritaire s'agissant des derniers faits reprochés", selon le parquet de Valenciennes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'établissement scolaire Stanislas, à Paris, le 17 janvier 2024. (JEAN-BAPTISTE QUENTIN / LE PARISIEN / MAXPPP)

Claques derrière la tête, insultes, coups de cravache : un ancien maître d'internat de l'école catholique Stanislas sera jugé en septembre pour des violences commises entre 2012 et 2018 au sein de cet établissement privé, récemment mis en lumière par les déclarations polémiques de l'ex-ministre de l'Education Amélie Oudéa-Castera. L'audience doit se tenir le 9 septembre à 8h30 devant le tribunal correctionnel de Valenciennes, dans le Nord, compétent en raison du lieu de résidence du mis en cause, a précisé le parquet de Valenciennes.

Cet homme sera jugé pour des violences dénoncées par six élèves scolarisés dans les classes préparatoires de ce prestigieux établissement du centre de Paris, parmi lesquelles "des coups de cravache, des coups de pied, des claques derrière la tête, des placages au sol, des insultes, ainsi qu'une emprise psychologique".

Il conteste les accusations de violences

Outre ces violences, cet ancien maître d'internat, qui a travaillé "au sein de plusieurs établissements catholiques d'Ile-de-France", a été mis en examen le 26 janvier dans une autre affaire pour "viol et agression sexuelle par personne abusant de sa fonction" contre un élève alors âgé de 17 ans pour des faits commis entre le 30 juin et le 1er juillet 2001 au sein de l'internat Saint-Martin-de-France de Pontoise (Val-d'Oise).

Placé "sous contrôle judiciaire", il a "l'interdiction d'entrer en contact avec la victime", selon le parquet de Valenciennes. Il "conteste" tant les accusations de "viol et agression sexuelles" que de "violences", mais concède une "attitude autoritaire s'agissant des derniers faits reprochés", précise cette même source. Contactée par l'AFP, la direction de Stanislas n'a pas donné suite à la mi-journée.

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