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Uniforme à l'école : "Il y a 1 000 sujets plus importants", dénonce Emmanuel Grégoire, premier adjoint socialiste de la maire de Paris

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé que "les modalités d'expérimentation" pour "tester" la tenue unique à l'école seraient présentées "à l'automne".

"Il y a 1 000 sujets plus importants que celui de l'uniforme", a réagi ce lundi sur franceinfo Emmanuel Grégoire, premier adjoint socialiste de la maire de Paris alors que le ministre de l'Éducation, Gabriel Attal, a indiqué lundi 4 septembre sur RTL, que "les modalités d'expérimentation" pour "tester" la tenue unique à l'école seront présentées "à l'automne". Le ministre souhaite pouvoir "assez vite lancer des expérimentations sur ce sujet".

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"C'est une vieille marotte. Ça fait des dizaines d'années que ce débat existe. Si l'uniforme permettait d'effacer les inégalités sociales, je comprendrais qu'on puisse s'y intéresser. Mais on sait que ce n'est pas le cas", a réagi Emmanuel Grégoire.

Cette idée de retour de l'uniforme est revenue sur la table après l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires annoncée par le ministre de l'Éducation nationale. "Qui peut penser que la question de l'uniforme soit une question centrale aujourd'hui dans l'école ?", s'interroge le premier adjoint.

"On a un problème de baisse de niveau, on a un problème de discrimination, on a des problèmes de ségrégation, on a des problèmes d'attractivité du métier. Il y a 1 000 sujets plus importants que celui de l'uniforme"

Emmanuel Grégoire, premier adjoint socialiste de la maire de Paris,

à franceinfo

Remettre ce sujet sur la table, "c'est focaliser sur des débats, à mon avis, totalement secondaires par rapport aux enjeux", a-t-il ajouté. 

Emmanuel Grégoire souhaite qu'on laisse "les établissements s'organiser. Il y a des règlements intérieurs. Je trouve que c'est, sur le plan symbolique, une diversion par rapport aux enjeux".

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