Devoir de visite des pères : "Cela déculpabilise les mères et ça remet les pendules à l'heure", salue la Fédération syndicale des familles monoparentales

"Apporter la problématique du père, ça déculpabilise les mères et ça remet les pendules à l'heure", a salué mardi 7 mai auprès de franceinfo Patricia Augustin, secrétaire générale de la Fédération syndicale des familles monoparentales (FSFM), après les propos d'Emmanuel Macron dans le magazine Elle sur un "devoir de visite" des pères dans les familles monoparentales.

"Cette prise de parole du président est à mettre avec toutes les stigmatisations qu'on a a entendues ces derniers temps, réagit dans un premier temps Patricia Augustin. Lors des émeutes, on a quand même entendu que c'était la faute des mères qui laissaient leurs enfants de 10 ans dehors alors que nous on dit que les familles monoparentales surinvestissent auprès de leurs enfants." Cependant, la secrétaire générale de la FSFM salue les propos du président.

" C'est trop facile, effectivement, d'avoir des enfants et puis de leur tourner le dos et de faire le mort. On ne peut pas mettre toute la responsabilité sur le dos de la mère."

Patricia Augustin, secrétaire générale de la Fédération syndicale des familles monoparentales (FSFM)

à franceinfo

"La présence des deux parents limitent les risques et a un impact important sur l'enfant, poursuit-elle, mais il faut voir quels sont les contours de ce devoir de visite. Obliger un père à rendre visite à son enfant, si ce n'est pas de son plein gré, ça risque de mettre en difficulté le père lui-même et son enfant."