Vidéo A Orléans, l’UAPED accueille les enfants et adolescents victimes de violences

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 7min
A Orléans, une structure spécialisée accueille les enfants de 0 à 18 ans victimes de violences. Brut a passé une journée avec l’équipe de l’Unité d’accueil pédiatrique enfants en danger (UAPED).
VIDEO. A Orléans, l’UAPED accueille les enfants et adolescents victimes de violences A Orléans, une structure spécialisée accueille les enfants de 0 à 18 ans victimes de violences. Brut a passé une journée avec l’équipe de l’Unité d’accueil pédiatrique enfants en danger (UAPED). (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
A Orléans, une structure spécialisée accueille les enfants de 0 à 18 ans victimes de violences. Brut a passé une journée avec l’équipe de l’Unité d’accueil pédiatrique enfants en danger (UAPED).

Maltraitance physique, psychologique, sexuelle ou négligence… “Les enfants et les adolescents jusqu'à 18 ans, à qui il a pu arriver quelque chose ou qui ont vu des choses” sont accueillis à l'UAPED d’Orléans, explique Marie-Laure Toulmé, infirmière. “L'intérêt de l'UAPED, c'est qu'il y ait une équipe pluridisciplinaire qui travaille tant la partie médicale que judiciaire pour entendre l'enfant une seule fois, dans un même lieu et qu'on puisse effectivement avoir une évaluation de la situation pour savoir si l’enfant est en danger ou en risque de danger” précise Laetitia Saïl, assistante sociale. Lorsqu’il n’y a pas d’UAPED, l’enfant doit d’abord être auditionné dans une gendarmerie ou dans un commissariat puis voir un médecin et un psychologue. 

“Dans les UAPED, l'enfant va se déplacer à l'hôpital et ce sont les professionnels qui vont se déplacer auprès de lui” 

Au sein de l’UAPED, travaillent “deux médecins pédiatres légistes, trois collègues psychologues, assistantes et deux infirmières qui sont le fil rouge sur l’unité” ajoute l’assistante sociale. Dans le cadre d’une enquête judiciaire, les enfants doivent être auditionnés. Dans un tel contexte, Vincent Meslin, gendarme, explique qu’il veille toujours à ne pas poser des “questions suggérées” aux enfants, “surtout aux petits” : “Le risque de dire : “Est-ce que c’est un tel qui t'a fait telle chose ?”, c'est que, soit parce qu'il ne s'en souvient plus, soit parce qu'il en a tout simplement marre de nous parler, l’enfant va nous répondre pour nous faire plaisir”. L’enfant interrogé pourrait alors répondre : “Oui, c’est bien telle ou telle personne qui a fait ça” “alors qu'en fait, ces personnes-là n'ont absolument rien fait” conclut le gendarme

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.