Fin de vie : "Cette discussion parlementaire vient en conclusion d’un très long travail", affirme la directrice du Centre national des soins palliatifs

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Fin de vie : "Cette discussion parlementaire vient en conclusion d’un très long travail", affirme la directrice du Centre national des soins palliatifs
Fin de vie : "Cette discussion parlementaire vient en conclusion d’un très long travail", affirme la directrice du Centre national des soins palliatifs Fin de vie : "Cette discussion parlementaire vient en conclusion d’un très long travail", affirme la directrice du Centre national des soins palliatifs (franceinfo)
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Dimanche 26 mai, Giovanna Marsico, directrice du centre national des soins palliatifs et de la fin de vie était invitée du 19/20 Info. Elle a apporté un éclairage sur le projet de loi sur la fin de vie qui sera débattu à l'Assemblée nationale, lundi 27 mai.

Lundi 27 mai, un important débat sur la fin de vie aura lieu à l’Assemblée nationale. Selon les sondages, une majorité des Français est favorable à l’aide active à mourir. "Cette discussion parlementaire vient en conclusion d’un très long travail qui a été lancé en février 2022 avec la Convention citoyenne. Il y a eu un travail énorme pour arriver à ce projet de loi et à la stratégie décennale qui l’accompagne", explique Giovanna Marsico, directrice du Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie (CNSPFV), invitée du 19/20 info. Selon elle, le débat sera "vivace", mais elle ne pense pas qu’il se "démarquera beaucoup de la proposition initiale".

Une notion "pathologique" plutôt que "temporelle"

Un texte initial amendé par une commission spéciale, passant de la possibilité d’une aide active à mourir pour un malade dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, à un malade en phase avancée ou terminale. "Le court ou moyen terme est un concept utilisé dans les situations de réanimation, dans lesquelles le pronostic est relativement facile à déterminer. (…) Sur des pathologies progressives, c’est plus difficile. Les changements voulus par la commission ont été la modification de cette notion temporelle avec une notion davantage pathologique", poursuit-elle.

Autre point débattu, l’auto-administration par le patient du produit létal. "Pour préserver l’accès égale des chances à tous les patients, il y a la possibilité que ce soit un tiers, un professionnel de santé ou une personne majeure désignée par le patient, qui administre le produit", souligne Giovanna Marsico.

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