Fin de vie : la ministre de la Santé favorable à une reprise du texte en l'état

Les députés doivent examiner en février un texte sur la fin de vie, relançant ainsi un feuilleton qui dure depuis plusieurs années sur ce sujet de société particulièrement sensible.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre de la Santé Darrieussecq, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 19 novembre 2024. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Les débats parlementaires sur la fin de vie, qui vont reprendre début 2025, feraient mieux de se fonder sur le projet de loi déjà élaboré par le gouvernement et la législature précédents, a estimé mardi 26 novembre la ministre de la Santé. "A titre personnel, je pense qu'on peut très bien porter le texte qui a déjà été travaillé à l'Assemblée nationale", a déclaré Geneviève Darrieussecq sur la chaîne Public Sénat.

Les députés doivent examiner en février un texte sur la fin de vie, relançant ainsi un feuilleton qui dure depuis plusieurs années sur ce sujet de société particulièrement sensible. Le précédent gouvernement avait mis sur la table un texte prévoyant de légaliser le suicide assisté et dans certains cas l'euthanasie, qualifiés d'"aide active à mourir", tout en y assortissant de strictes conditions. Son examen avait été interrompu par la dissolution.

"Toutes les options sur la table"

Le sort de ce projet est donc en suspens, alors que l'actuel gouvernement rassemble le centre et la droite, cette dernière étant historiquement très rétive à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Le Premier ministre Michel Barnier, lui-même issu du parti Les Républicains, a décidé de relancer les débats parlementaires mais un flou demeure sur le texte qui leur servira de base.

Le gouvernement pourrait soit présenter un nouveau projet, soit accepter de s'associer à une proposition déposée cet été par le député Olivier Falorni (groupe MoDem), reprenant l'essentiel du précédent projet dont il était le rapporteur. Geneviève Darrieussecq s'en est néanmoins remise à la décision de Michel Barnier, affirmant qu'il gardait pour l'heure "toutes les options sur la table" mais n'était "pas du tout hostile à la reprise du texte Falorni".

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