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Fin de vie : Olivier Véran réfute tout "recul" du gouvernement sur le sujet

Le porte-parole du gouvernement table sur la "présentation d'un texte de loi d'ici la fin de l'année, avec un examen au Parlement au printemps", avance-t-il sur France Inter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, le 14 novembre 2023 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Invité de France Inter mardi 14 novembre, Olivier Véran a indiqué qu'un "texte de loi" sur la fin de vie serait présenté par le gouvernement "d'ici la fin de l'année 2023, avec un examen au Parlement au cours du printemps". "On sera dans ces eaux-là, vraisemblablement", a ajouté le porte-parole du gouvernement, réfutant tout "recul" sur le sujet.

Le 3 avril dernier, après avoir reçu les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie, Emmanuel Macron a déclaré vouloir un projet de loi "d'ici la fin de l'été". Mais le texte se fait toujours attendre. "Non", le gouvernement ne cherche pas à repousser l'échéance, a assuré son porte-parole.

Le chef de l'État devait réunir mardi à l'Élysée les ministres concernés par le futur projet de loi sur la fin de vie, dont celui de la Santé Aurélien Rousseau, celle des Solidarités Aurore Bergé. Cette "réunion de cadrage a été différée parce que le président de la République se déplace là où on a besoin de lui, là où on l’attend en urgence c'est à dire dans le Pas-de-Calais parce qu'il y a des milliers de concitoyens qui attendent sa présence pour faire des annonces importantes pour les citoyens et les agriculteurs", a expliqué Olivier Véran avant de réaffirmer : "Mais ça ne remet pas du tout en cause le projet de loi."

Le gouvernement doit notamment arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté, l'euthanasie ayant déjà été écartée des discussions. Il est, pour l'instant, question de cinq critères : être majeur, résident en France, victime de souffrance "insupportable" ou "réfractaire", auteur d'un choix, libre, éclairé et répété et avoir un pronostic vital engagé à moyen terme. Ce dernier critère écarterait ainsi de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Charcot, qui entraîne une paralysie progressive.

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