Féminicides : "Derrière [les] numéros, les victimes ont un visage", rappelle la mère d’Alexia Daval, qui souhaite une journée d’hommage chaque 25 novembre
Sept ans après sa mort, le sourire d’Alexia occupe toujours chaque pièce de la maison et chaque pensée de sa mère, Isabelle Fouillot. "C’est une souffrance de tous les jours. Il ne se passe pas une journée sans que l’on pense à elle. Le temps n’aide en rien. Nous, on a pris perpétuité, contrairement au meurtrier", confie-t-elle à France Télévisions. En 2017, sa fille a été étranglée par son mari, Jonathann Daval.
Rendre hommage aux victimes
Le meurtre, très médiatisé, le 147e féminicide de l’année, est devenu emblématique des violences faites aux femmes. "C’est la première fois qu’on parlait de féminicide, et ça, c’est déjà une belle avancée", reconnaît Isabelle Fouillot. "On ne parle plus de crime passionnel. Ça montre que le mari… On ne tue pas par amour. Quand on tue, c’est par lâcheté", ajoute-t-elle.
Elle souhaite désormais que le 25 novembre, chacune des victimes de féminicides soit honorée. "Derrière [les] numéros, elles ont un visage, un âge. (…) Ce sont des victimes, et je trouve qu’on ne les respecte pas assez. Je veux juste rendre hommage aux victimes", demande-t-elle.
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