Géopolitique : la Russie accusée d'endommager des câbles sous-marins
Le Yi Peng 3 est un bateau de commerce chinois aujourd'hui immobilisé. Il est surveillé de près par la marine danoise car suspecté dans l'affaire des câbles sous-marins endommagés en mer Baltique. Sa balise permet de retracer son parcours : le 15 novembre dernier, le Yi Peng 3 quitte la Russie. Deux jours plus tard, un câble qui relie la Suède et la Lituanie est coupé. Le bateau est juste au-dessus de l'impact. Le lendemain, un autre câble reliant la Finlande à l'Allemagne est coupé : encore une fois, le navire est au-dessus de la zone.
Le début possible d'une guerre hybride
"Si une ancre tombe et entre en collision avec un câble sous-marin de cette taille (...) cette ancre peut facilement le détruire", explique l'expert en bateaux Hans Otto Homegaard Kristensen. Six pays européens, dont la France, accusent la Russie d'avoir agi en sous-main. Certains y voient le début d'une guerre hybride car ces câbles assurent 99 % de la liaison Internet mondiale. La France détient un tiers du marché. Aujourd'hui, aucun organisme ne régule la pose ni la surveillance des câbles sous-marins.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.