: Vidéo La France devrait bientôt reconnaître les bébés nés de mères porteuses à l'étranger
En revanche, le gouvernement n'entend pas autoriser le recours à la gestation pour autrui.
Le débat sur la GPA en France est relancé. En pleine polémique sur l'abandon présumé par un couple australien d'un bébé trisomique né d'une mère porteuse thaïlandaise, la secrétaire d'Etat à la Famille Laurence Rossignol assure que la France va reconnaître les enfants nés par gestation pour autrui à l'étranger.
Par contre, autoriser la GPA en France n'est pas à l'ordre du jour. Dans un entretien à Libération, mercredi 6 août, Laurence Rossignol souligne que "le débat est complexe, comme le prouve l'exemple thaïlandais" avec, à la clef, "des questions éthiques et juridiques vertigineuses".
La position du gouvernement conforme à un avis de la Cour européenne des droits de l'homme
Dans cette interview, la secrétaire d'Etat à la Famille rappelle en outre que "le gouvernement est favorable à une application ferme du Code pénal qui permet déjà de lutter contre la marchandisation du corps, le trafic d'être humains". Car, dit-elle, "ce qui se passe dans certains pays pauvres s'apparente à la traite".
"Sécuriser juridiquement les enfants ne signifie pas légitimer la GPA", a-t-elle ajouté. En juin, la Cour européenne des droits de l'homme a estimé que la France pouvait interdire la gestation pour autrui sur son territoire, mais pas refuser de reconnaître les enfants nés d'une mère porteuse à l'étranger : cela reviendrait à porter atteinte à leur identité.
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