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Damien Abad accusé de viols : le gouvernement a "des signaux clairs à donner", affirme Olivier Faure

Le Premier secrétaire du PS assure que, s'il était Premier ministre, il demanderait à Damien Abad de ne pas être au gouvernement le temps que la justice fasse son travail. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure lundi 23 mai sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Il faut prendre des décisions difficiles mais qui permettent que les femmes et Damien Abad puissent être entendus. Il y a des signaux clairs à donner, on ne peut pas revivre ce qu’on a vécu sur l’affaire Hulot", a réagi le Premier secrétaire du PS Olivier Faure lundi 23 mai sur France inter à propos des accusations de viol contre Damien Abad. Le nouveau ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, nommé vendredi 20 mai, est accusé de viol par deux femmes.

>> TEMOIGNAGE. Margaux a porté plainte pour viol contre Damien Abad : "Je ne pouvais plus supporter d'en souffrir et que lui ne soit inquiété en rien"

Pour le Premier secrétaire du PS, cette affaire "est sérieuse".

"Je sais bien que cela peut parfois fragiliser le principe de la présomption d'innocence mais la parole des femmes doit être entendue", insiste Olivier Faure. "Elle a été pendant trop longtemps minimisée et relativisée. La honte doit changer de camp". Pour le patron du Parti socialiste, le "faisceau de présomptions" qui entoure Damien Abad, "aurait dû conduire le gouvernement qui a scanné le CV de toutes celles et tous ceux qui entrent au gouvernement à prendre ses précautions".

C'est pour ça, dit Olivier Faure, que "si j'étais Premier ministre, je dirai à Damien Abad 'je n'ai pas de raison particulière de penser que les femmes mentent (...) il y a un doute qui existe aujourd'hui et dans l'attente d'une décision de justice, je souhaite que tu ne sois pas au gouvernement'". Le Premier secrétaire du PS parle d'une mesure de précaution.

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