Cet article date de plus de six ans.

Isère : cinq garçons de 17 à 19 ans ont été mis en examen, suspectés d'avoir violé et violenté un camarade de 18 ans

La victime présumée affirme avoir été violée et violentée pendant un mois avant de se présenter à la gendarmerie. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La ville de Corbelin (Isère), où les faits se seraient déroulés.  (GOOGLE MAPS)

Cinq garçons de 17 à 19 ans ont été mis en examen jeudi 20 septembre, rapporte France Bleu Isère. Ils sont suspectés d'avoir violé et violenté un jeune homme de 18 ans, handicapé, qui était hébergé chez l'un d'entre eux.

La victime présumée logeait chez son agresseur 

La semaine dernière, la victime présumée s'est présentée à la gendarmerie pour raconter le calvaire qu'il dit avoir vécu pendant un mois. Handicapé au niveau d'un bras, le garçon est en rupture avec sa famille et est hébergé par un camarade d'école qui occupe seul la maison de son père à Corbelin.

Le garçon raconte avoir subi les nombreuses brimades de son ami logeur et de quatre autres copains. Selon lui, un jour il a été jeté tout nu dans la piscine à l'eau très sale sans pouvoir en sortir. Des cigarettes ont également été écrasées sur son corps. Il raconte avoir reçu de nombreux coups et avoir été parfois frappé avec une chaise. Il dit aussi avoir été victime de viol à l'aide d'objets de la part de deux garçons. Certaines scènes ont été filmées.

Les agresseurs reconnaissent les faits

Ce jeudi, les cinq suspects, âgés de 17 à 19 ans, ont été présentés au pôle criminel de Grenoble. Tous ont un casier judiciaire vierge mais l'un est sous contrôle judiciaire pour une affaire de viol. Tous reconnaissent les faits, mais les minimisent en rejetant les responsabilités les plus lourdes sur les autres.

"L'instruction devra notamment déterminer le rôle et le degré d'implication de chacun des suspects", fait savoir une source judiciaire. Deux ont été mis en examen pour viol en réunion et les trois autres pour violences habituelles. A chaque fois sur personne vulnérable. Le parquet a demandé un mandat de dépôt à leur encontre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.