Le réalisateur Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco
Les accusations s'enchaînent contre Jacques Doillon. Le journal Le Monde a publié jeudi 8 février les témoignages de Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco, qui dénoncent des faits de viol, d'agression sexuelle et de harcèlement possiblement commis par le réalisateur de 79 ans. Plus tôt dans la journée, Judith Godrèche avait déjà accusé sur France Inter Jacques Doillon de l'avoir abusée à deux reprises, alors qu'elle était mineure.
L'actrice Anna Mouglalis a également raconté au Monde une agression sexuelle dont elle accuse le réalisateur "à l’été 2011" dans la région d'Uzès (Gard). "Un soir après le dîner, nous n’étions plus que deux dans la pièce. C’était dans la cage d’escalier sur le palier qui donnait sur la chambre de ma fille et la mienne dans laquelle j’allais rejoindre Samuel qui s’était couché plus tôt. il m’a embrassée de force et je l’ai repoussé", relate-t-elle. "C’est sidérant de tenter un truc pareil, dans ces conditions-là."
Isild le Besco dénonce pour sa part une forme de chantage sexuel de Jacques Doillon en 2000, alors qu'elle espérait tourner dans le film Carrément à l'ouest, sorti l'année suivante. "Lorsque j’ai refusé de coucher avec lui, il m’a retiré du projet et a donné le rôle à sa fille", accuse-t-elle. "Mes souvenirs sont vagues (...) C’était assez subtil, dans le non-dit. Juste après mon refus, il m’a dit qu’il allait donner le rôle à Lou", raconte-t-elle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.