Hébergements d'urgence : "Moins d'un appel sur cinq obtient une réponse"
Le droit au logement est "un droit inconditionnel " et ce "quel que soit la situation administrative des personnes" . insiste le directeur des études à la Fondation Abbé Pierre. La situation est particulièrement critique l'été, car pendant l'hiver il y a au moins "un plan hivernal" mis en place à cause de "la politique du thermomètre".
"Le 115 c'est le dernier filet de sécurité ", assure Manuel Domergue qui estime par ailleurs que ces chiffres alarmants "ne prennent pas en compte les gens qui n'appellent plus le 115 parce qu'ils ont des chiens, des addictions, parce qu'ils savent qu'ils n'auront pas de réponses".
Cependant Manuel Domergue considère qu'il ne faut pas ouvrir plus de centres d'hébergement d'urgence. Il faut selon lui plus "de logements sociaux, très sociaux même, avec des loyers calculés pour des personnes qui gagnent 300 euros par mois. L'Etat doit investir dans le logement social."
Selon le directeur des études à la Fondation Abbé Pierre, un tiers des personnes qui dorment dans la rue sont des malades psychiatriques. Il y a aussi des familles avec enfants et de plus en plus de migrants. Depuis le début de l'année, 230 personnes sont mortes dans la rue en France.
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