Immigration : la Pologne et la Hongrie s'opposent à la réforme du système migratoire européen
La réforme du système migratoire européen devait être célébrée à Grenade (Espagne), vendredi 6 octobre, mais deux trouble-fêtes ont fait entendre bruyamment leur opposition : la Pologne et la Hongrie. Ce que ces deux pays n'acceptent pas, c'est le mécanisme obligatoire de répartition prévu en cas d'afflux massif.
Soit les pays membres accueillent sur leur territoire une partie des migrants, soit ils participent financièrement, à raison de 20 000 euros par migrant non accueilli. Or, la Pologne et la Hongrie ne veulent même pas payer. Dans ce cas, l'Union européenne envisage de leur retirer une partie des subventions européennes.
"Il reste encore deux inconnues"
Ce mécanisme de crise va aussi créer un tri à l'arrivée. Seront renvoyés ceux qui ont d'emblée peu de chances d'obtenir le droit d'asile car leur vie et leur sécurité ne sont pas menacées dans leur pays. D'où la satisfaction de nombreux pays, l'Italie en tête. "Il reste encore deux inconnues. Le pacte migratoire doit être négocié avec le Parlement européen et, une fois adopté, le plus dur commence : sa mise en application", indique Valérie Astruc, envoyée spéciale à Grenade.
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