Affaire Omar Raddad : de nouvelles traces ADN relevées
Le parquet de Nice a annoncé que de nouvelles traces ADN exploitables ont été relevées sur une porte de la demeure de Ghislaine Marchal. Cette avancée relance une affaire débutée en 1991.
Hier, jeudi 5 février, le parquet de Nice (Alpes-Maritimes) a révélé l'existence de nouvelles traces ADN exploitables qui relancent l'affaire Omar Raddad. Ces prélèvements avaient été demandés par l'avocate de celui qui fut le jardinier de Ghislaine Marchal.
Le 23 juin 1991, le corps de cette dernière, riche veuve d'une équipementier automobile, est retrouvé dans la chaufferie de sa villa de Mougins. Omar Raddad, jardinier de la victime de 65 ans, est accusé du meurtre de sa patronne. Un message portant une faute "Omar m'a tuer" est retrouvé sur la scène du crime.
Toujours coupable pour la justice
Les nouvelles traces ont notamment été prélevées sur la porte portant le message grâce à de récentes techniques scientifiques de pointe. Le procureur de la République de Nice reste tout de même prudent. "Il faudra quelques semaines, sans doute quelques mois, pour arriver à une exploitation et surtout à une comparaison pertinente de ce qui a été recueilli", déclare à France 2 Jean-Michel Prêtre.
Omar Raddad a été condamné en 1994 à 18 ans de prison. Il fut gracié en 1996 par Jacques Chirac et libéré en 1998. Mais le jardinier marocain, 53 ans aujourd'hui, reste coupable pour l'heure aux yeux de la justice.
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