Arbitrage Crédit Lyonnais : la garde à vue de Bernard Tapie prolongée
Et 24 nouvelles heures de garde à vue pour Bernard Tapie : depuis lundi matin, l'homme d'affaires est interrogé par la brigade financière sur cet arbitrage qui défraie la chronique - les 403 millions d'euros versés en 2008 pour solder son litige avec le Crédit Lyonnais.
Cette garde à vue, on le sait, peut durer 96 heures : l'enquête s'intéresse à des faits présumés d'excorquerie en bande organisée. Si les magistrats estiment qu'il y a des indices concordants sur sa participation à une présumée escroquerie, il pourrait être mis en examen pour complicité ou recel de ce délit.
Ce mardi après-midi, on a également appris de source judiciaire qu'un des avocats de Tapie, Me Maurice Lantourne, était lui aussi placé en garde à vue. Pour la seconde fois : après la première garde à vue, fin mai, aucune charge n'avait été retenue à son encontre. Mais les révélations se sont multipliées ces derniers jours, sur les liens jusque-là cachés entre Pierre Estoup et Maurice Lantourne...
Pour l'heure, trois personnes ont été mises en examen : l'ex-juge arbitre Pierre Estoup, l'ex-directeur de cabinet de la ministre, et actuel PDG d'Orange, Stéphane Richard, l'ex-président du CDR Jean-François Rocchi. Christine Lagarde n'a été placée que sous le statut de témoin assisté.
Et l'on a appris incidemment que François Pérol, ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée, a été entendu la semaine dernière, sans être placé en garde à vue. On se dit que Claude Guéant, ex-secrétaire général de l'Elysée, devrait suivre prochainement.
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