Biens mal acquis : saisies dans l’immeuble parisien des Obiang
Les juges d’instruction
ont fait venir des camions de déménagement. Ils ont saisis des meubles de luxe,
hier, dans le cadre de la perquisition de l'appartement du fils du président de Guinée Equatoriale
Teodoro Obiang, avenue Foch à Paris (XVIe). Les juges Roger Le Loire et René
Grouman enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles trois
chefs d'Etat africains (Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema et
le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba) se sont
constitué un patrimoine en France.
L’enquête concerne aussi
leurs proches, suite à une plainte de l’association Transparency
international France, qui combat la corruption.
Le feu vert du Quai d’Orsay
Daniel Lebègue, le
président de TIF, imagine même une saisie de l'immeuble lui-même. Me Olivier
Pardo, avocat du président guinéen, conteste la légalité de la perquisition. Selon lui l’immeuble "appartient à l'Etat équato-guinéen
et non à la présidence ", et serait donc protégé par une immunité diplomatique.
Le
ministère français des Affaires étrangères a confirmé que "cet appartement
relève du droit commun ".
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