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Copernic : bientôt extradé, Hassan Diab dénonce un "cauchemar kafkaïen"

Âgé de 60 ans, le principal suspect de l'attentat de la rue Copernic en 1980 va être extradé du Canada vers la France. Alors que les familles de victimes reprennent espoir, son comité de soutien proteste.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Hassan Diab, le principal suspect de l'attentat de la rue Copernic © REUTERS | Chris Wattie)

En 2007, le juge Marc Trévidic,  qui a repris le dossier de l'attentat de la rue Copernic, suit la piste d'un ancien membre du Front populaire de libération de la Palestine, un certain Hassan Diab. L'homme d'origine libanaise est professeur de sociologie dans deux universités d'Ottawa. Il a la double nationalité libano-canadienne. La justice française le soupçonne d'avoir garé la moto devant la synagogue de la rue Copernic avec dans les sacoches dix kilos d'explosifs. Des faits qu'il a toujours niés. Il explique qu'il est victime d'une homonymie. 

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Détenu depuis mercredi, il pourrait être extradé dès ce week-end. Et c'est un de ses partisans qui a lu sa déclaration : "Je vis dans un cauchemar kafkaïen depuis plus de six ans, luttant contre de fausses allégations contre moi, endurant la détention, des conditions sévères de remise en liberté, la perte de mon emploi et un immense stress pour ma famille. Je n'abandonnerai jamais et je garderai l'espoir de revenir à ma maison au Canada et d'être réuni avec ma femme et mes enfants". 

Car au Canada, l'ex-professeur de sociologie ne manque pas de soutiens, y compris dans le milieu universitaire. Et le site Justice pour Hassan Diab a aussi listé des organisations françaises qui soutiennent le principal suspect de l'attentat de la rue Copernic dont l'union syndicale Solidaires

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